African Farmers, Not Stone Age Foragers: Reassessment of Human Remains from the Mumbwa Caves, ZambiaShow others and affiliations
2023 (English)In: African Archaeological Review, ISSN 0263-0338, E-ISSN 1572-9842, Vol. 40, no 1, p. 53-72Article in journal (Refereed) Published
Abstract [en]
In this article, we reassess the human remains from the Mumbwa Caves housed in the Raymond A. Dart Archaeological Human Remains Collection at the University of the Witwatersrand, South Africa. Based on new radiocarbon dates from human bone collagen and stable isotope analysis, our results revealed that the poorly preserved remains, comprising mostly crania and teeth, represent at least 16 individuals. Some of them have culturally modified anterior teeth. Enamel hypoplastic lesions were seen in a few individuals, which indicates disease and malnutrition during childhood. Radiocarbon dating revealed that all the individuals were buried at Mumbwa sometime between the late tenth and early twentieth century CE, with most dates clustering between the early sixteenth and the late nineteenth century. With the exception of a single individual who seems to have had a hunter-gatherer/forager diet, the carbon and nitrogen isotope values of others are consistent with what would be expected from a low-trophic farmer diet based on foodplants with C4 photosynthetic pathways. It is, therefore, our contention that, rather than being associated with the Stone Age as previously suggested, these individuals lived in more recent agricultural communities around the Mumbwa Caves.
Abstract [fr]
Dans cette étude, nous réexaminons les restes humains des grottes de Mumbwa conservés dans la collection archéologique Raymond A. Dart à l'Université Witwatersrand, en Afrique du Sud. Nous présentons de nouvelles datations au radiocarbone à partir du collagène osseux humain ainsi que des mesures des isotopes stables du carbone et de l'azote. Nos résultats ont révélé que les restes humains, composés majoritairement de crânes et de dents, appartiennent à au moins 16 individus. Certains d'entre eux présentent des modifications des dents antérieures dues à des pratiques culturelles. Des lésions hypoplasiques de l'émail ont été observées sur quelques individus, ce qui indique l’occurrence de maladies et/ou de malnutrition pendant l'enfance. La datation au radiocarbone a également révélé que tous les individus ont été enterrés à Mumbwa entre la fin des années 900 AD et le début du 20e siècle, la plupart des dates se regroupant du début du 16e siècle à la fin du 19e siècle. À l'exception d'un seul individu qui semble avoir eu un régime alimentaire de chasseur-cueilleur, les valeurs isotopiques du carbone et de l'azote sont toutes cohérentes avec ce que l'on pourrait attendre d'un régime alimentaire basé sur la consommation de plantes cultivées caractérisées par des mécanismes de photosynthèse en C4. Nous soutenons donc que, plutôt que d'être associés à l'âge de pierre comme suggéré précédemment, ces individus vivaient probablement dans des communautés d’agriculteurs autour des grottes de Mumbwa au moment de leur disparition.
Place, publisher, year, edition, pages
Springer Nature, 2023. Vol. 40, no 1, p. 53-72
Keywords [en]
Museum collections, Mumbwa Caves, Zambia, Physical Anthropology
National Category
Archaeology
Research subject
Archaeology
Identifiers
URN: urn:nbn:se:uu:diva-507300DOI: 10.1007/s10437-022-09507-4ISI: 000899146500001OAI: oai:DiVA.org:uu-507300DiVA, id: diva2:1779726
Funder
Knut and Alice Wallenberg Foundation2023-07-042023-07-042023-07-05Bibliographically approved